Caricatures de Mahomet : dans plusieurs pays musulmans, les manifestants ne décolèrent pas
Depuis mi-octobre, Emmanuel Macron n'a eu de cesse de réaffirmer le droit au blasphème et, notamment, à caricaturer le prophète Mahomet. De quoi susciter la foudre de plusieurs pays musulmans, où des manifestations ont encore eu lieu vendredi 30 octobre.
Portraits piétinés, drapeaux brûlés : la fureur est encore vive dans plusieurs pays arabes et musulmans. En cause, les propos d'Emmanuel Macron, qui défend avec fermeté le droit au blasphème. Vendredi 30 octobre, des dizaines de milliers de manifestants autour du monde ont crié leur colère contre la France.
Une mobilisation moindre en Turquie
À Islamabad (Pakistan), 2 000 personnes ont marché vers l'ambassade française. Le bâtiment leur est resté hors d'atteinte, car protégé par les autorités. "Nous exigeons que l'ambassadeur soit expulsé, et que l'acte de blasphème soit suivi d'une réponse gouvernementale," clame un manifestant. Au Liban comme au Bangladesh, la tension était également très présente. En Turquie en revanche, la mobilisation était loin d'être massive. Seule une poignée de personnes se sont réunies dans le centre historique d'Istanbul.
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