"Quelqu'un d'enjoué, toujours volontaire et dynamique" : le quartier lyonnais, où le prêtre orthodoxe a été grièvement blessé, est sous le choc
Un homme a été placé en garde à vue après qu'un prêtre orthodoxe grec de 52 ans a été grièvement blessé par balles samedi après-midi à Lyon. Le Parquet national antiterroriste n'est pas saisi de l’affaire.
Un prêtre orthodoxe grec a été grièvement blessé par balles samedi 31 octobre après-midi à Lyon alors qu'il fermait son église par un homme seul aux motivations inconnues. L’attaque a eu lieu dans le 7e arrondissement de Lyon, quartier Jean Macé. Un homme a été placé en garde à vue et le Parquet national antiterroriste n'est pas saisi de l’affaire. Toutes les hypothèses sont ouvertes d’après les enquêteurs.
Des militaires de l'opération Sentinelle assurent un périmètre de sécurité autour de l'église orthodoxe grecque. Un gracieux édifice qui est entouré d'immeubles de bon standing dans un quartier résidentiel tranquille, et où le prêtre de 52 ans était apprécié. "Il courait toute la journée pour trouver du travail aux Grecs qui arrivaient", explique un homme qui fréquente l'église orthodoxe. "C'est quelqu'un d'enjoué, toujours volontaire et dynamique, indique une femme émue. Je suis passée par franchement des moments difficiles, il me disait : 'T'inquiète pas, tu t'en sortiras.' Et là, maintenant, on peut prier pour lui."
"Cette fois, j'ai peur"
Dans le contexte de l'attentat de Nice, les voisins ont tout de suite pensé à une autre attaque terroriste. L'Église n'était pas particulièrement surveillée, d'après eux. "Vraiment, cette fois j'ai eu une angoisse alors que je n'avais jamais eu ça, témoigne une habitante du quartier lyonnais. Cette fois, j'ai peur. On connaît tous cette église qui est magnifique. Les communautés font des mariages superbes."
Quand elle a entendu parler de l’attaque, "je me suis dit mais c'est pas possible", explique-t-elle. Toutes les pistes sont ouvertes à ce stade. Un suspect a été placé en garde à vue samedi soir. Son apparence rejoint les descriptions livrées par les témoins, mais le parquet de Lyon reste prudent. Les vérifications sont en cours sur son éventuelle implication. Le Parquet national anti-terroriste n'est pas saisi de l’affaire, et aucune hypothèse n'est pour l'insatant privilégiée par les enquêteurs.
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