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Vidéo Rixe de Sisco : "Une logique de caïdat", selon le procureur de la République de Bastia

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"Une logique de caïdat" selon le procureur de la République de Bastia
"Une logique de caïdat" selon le procureur de la République de Bastia "Une logique de caïdat" selon le procureur de la République de Bastia (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Deux habitants de Sisco et trois personnes "d'origine maghrébine" sont en garde à vue dans le camp militaire Henri Martin de Borgo après la violente rixe samedi dans une crique de Sisco.

"Une réaction grégaire à un comportement inadapté." C'est ainsi que la situation a dégénéré samedi à Sisco (Haute-Corse), à en croire le récit, mercredi 17 août, du procureur de la République de Bastia. Cinq personnes avaient été légèrement blessées durant ces échauffourées, qui ont nécessité l'intervention d'une centaine de policiers et gendarmes pour ramener le calme.

Cinq personnes - deux habitants de Sisco et trois frères, résidant aux alentours de Bastia et "d'origine maghrébine", selon le parquet - ont été placées mercredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête, afin d'"établir l'intégralité des responsabilités".

La famille a voulu "privatiser" la plage

"A l'évidence, à l'origine des incidents se trouvent des membres de la famille maghrébine, affirme le procureur, Nicolas Bessonne. Ils ont voulu, dans une logique de caïdat, s'approprier la plage et la privatiser. Ils ont multiplié (...) des incidents avec un certain nombre de personnes: jets de pierre à proximité d'autres personnes pour les intimider, tensions très fortes, insultes, menaces."

Une "altercation" s'est alors produite entre "un des jeunes du village et des membres masculins de cette famille", explique Nicolas Bessonne. "A partir de là, les versions sont diamétralement opposées."

Un rassemblement de soutien organisé

Un rassemblement de soutien aux deux habitants de Sisco (Haute-Corse) interrogés par des gendarmes a été organisé mercredi devant le camp militaire Henri Martin de Borgo, à 20 kilomètres au sud de Bastia. Ils ont été remis en liberté dans la soirée.


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