Grenoble : la question du burkini dans les piscines municipales divise
Lundi 16 mai, la mairie de Grenoble (Isère) tranche la question du burkini dans les piscines municipales, sujet qui enflamme les débats en France.
L’affiche est déjà prête : monokini, burkini. Les usagers de la piscine de Grenoble (Isère) pourraient bientôt avoir le choix de leur tenue vestimentaire. Lundi 16 mai dans l’après-midi, le Conseil municipal doit délibérer sur le sujet, dans un climat tendu, la mesure envisagée étant diversement appréciée des habitants. Ces dernières années, plusieurs associations communautaires avaient organisé des manifestations pour avoir le droit de porter des burkinis.
Le port du burkini n’a en soi rien d’illégal
Ces derniers mois, des affiches avaient également fleuri sur les murs de la ville, pour leur ouvrir les piscines. Aujourd’hui, le maire écologiste se dit très favorables à cette demande. "Je suis profondément universaliste, et donc ça veut dire qu’on veut un service public accessible à tous et à toutes", dit Éric Piolle. D’autres élus, estiment que la laïcité est menacée. "Je considère que le retour de la religion dans l’espace public et dans le débat politique n’est pas une bonne chose", affirme Jérémie Iordanoff, secrétaire national adjoint EELV. La préfecture de l’Isère a prévenu qu’elle portera l’affaire en justice. Mais selon les juristes, le port du burkini n’a en soi rien d’illégal.
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