Burkini : la polémique continue après l'avis du Conseil d'État
Après la décision du Conseil d'État hier, vendredi 26 août, plusieurs maires sont décidés à interdire le burkini sur les plages. La plupart des ténors de droite exigent une loi à l'exception d'Alain Juppé.
Le Premier ministre contre-attaque. Malgré la décision du Conseil d'État de suspendre l'arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Manuel Valls considère, sur son compte Facebook, que le débat est loin d'être clos. En l'absence d'une loi, plusieurs maires ont décidé de maintenir malgré tout leur arrêté. Parmi eux, David Lisnard, maire Les Républicains de Cannes (Alpes-Maritimes), refuse de plier. "Cela n'enlève rien à ma conviction que des tenues ostentatoires quelque soit la religion, crée un problème dans le contexte actuel", explique le maire.
Alain Juppé, contre une loi sur le burkini
À droite, une voix discordante, celle d'Alain Juppé. Dès ce matin, samedi 27 août, à son premier meeting de rentrée, le candidat à la primaire s'oppose fermement à toute loi de circonstance : "Ça ne sert à rien de se précipiter pour promettre dans l'agitation médiatique une nouvelle loi, comme on le fait très souvent. Cette nouvelle loi ne serait sans doute pas conforme à la Constitution". Au sein du gouvernement, Bernard Cazeneuve va faire des propositions dès lundi pour tenter d'apaiser le débat.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.