Burkini : à Grenoble, il est désormais autorisé dans les piscines
La polémique enfle à Grenoble (Isère) après le feu vert de la mairie au port du burkini dans les piscines. Beaucoup dénoncent un mauvais signal, estimant que le burkini constitue un symbole de l’oppression de la femme.
29 voix pour, 27 contre. Le Conseil municipal de Grenoble (Isère) était consulté lundi 16 mai, sur l’autorisation du port du burkini. Les militants de l’association Alliance citoyenne, qui ont porté le débat depuis des mois, exultent. "Cela fait dix ans que je ne suis pas allée à la piscine", confie une militante. "C’est une question de liberté de choix, d’avoir la liberté de se vêtir comme on veut", ajoute une femme.
La mesure devrait entrer en vigueur le 1er juin
Deux heures d’âpres discussions. Éric Piolle, le maire écologiste, a fait face à l’opposition, mais aussi à certains membres de sa propre majorité. Amel Zenati, conseillère municipale déléguée à la transition numérique et stratégie de la donnée, a voté contre. "Nous avons le sentiment qu’on revient en arrière", déclare-t-elle. Pour contester cette mesure, qui devrait entrer en vigueur le 1er juin, le préfet a annoncé vouloir déposer un recours devant le tribunal administratif.
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