Fabrice Midal : le dalaï-lama "incarne une leçon d'espérance"
Le dalaï-lama est en France pour sept jours. Il se rendra à Paris et à Strasbourg pour une série de rencontres, conférences et enseignements. Cela faisait cinq ans qu’il n'était pas venu en France. "Il incarne une leçon d'espérance", a expliqué sur franceinfo lundi Fabrice Midal, fondateur de l'Ecole occidentale de méditation.
Le dalaï-lama ne rencontrera pas François Hollande lors de sa visite en France. La voie sur le Tibet est-elle moins forte ?
Fabrice Midal : Je ne suis pas sûr que s'il rencontrait Hollande cela aurait le moindre effet sur la situation du Tibet. Les gens savent quelle est la situation du Tibet, l'incroyable violence qui est faite. Je ne suis pas sûr que c'est parce qu'il va voir un président aujourd'hui que cela va changer les choses. La nécessité c'est que les gens retroussent leurs manches et que tout le monde sente qu'il peut faire quelque chose.
Le dalaï-lama a-t-il le pouvoir de nous faire changer les choses ?
Je suis impressionné du niveau de débat avec les gens de la société civile du monde entier. Comment il donne de l'espoir et de l'espérance à plein de gens. C'est ça qui est le plus important.
Que va dire le dalaï-lama lors de sa visite ?
Le dalaï-lama a toujours dit qu'il ne venait pas en Occident pour dire aux gens de devenir bouddhistes. C'est très profond. Il voit que la situation du monde va mal, tout le monde ne va pas devenir bouddhiste, tout le monde ne va pas devenir religieux, mais il faut essayer de donner une nouvelle forme d'éthique. La notion c'est que les gens retrouvent un engagement éthique fort. Il renonce à devenir le chef du monde tibétain, et il vient là pour que les gens apprennent à travailler ensemble.
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