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Réforme des retraites : une foule de cas particuliers

L'Elysée et le gouvernement procèdent aux ultimes arbitrages dans la réforme des retraites, avant une présentation aux partenaires sociaux mardi soir, puis à la presse mercredi matin. De méticuleux "dosages" s'imposent avant l'heure de vérité, face à la multitude de cas particuliers qui composent {la} retraite en France...
Article rédigé par franceinfo
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Ne pas heurter opinion publique et syndicats : tel est l'objectif d'Eric Woerth, de Matignon et de l'Elysée, à la veille de la présentation du projet gouvernemental.

Chacun le sait : l'âge légal de départ à 60 ans ne sera bientôt plus qu'un souvenir. C'est en effet autour de ce symbole que s'articulera la réforme, avec un départ à 62 ou 63 ans. D'autres curseurs devraient également bouger : la durée de cotisation, une mise à contribution des entreprises, une hausse du taux de cotisation des fonctionnaires etc.

L'idée d'une contribution des "plus fortunés", réaffirmée ce lundi par le Premier ministre, participe aussi de cette volonté de l'exécutif de parvenir à “l'équilibre” et à “l'équité” dans un climat social faussement atone.

En attendant d'avoir une idée plus précise des derniers arbitrages gouvernementaux, chacun cherche à savoir dans quelle proportion il devra contribuer à l'effort national. Car en France, la retraite est en réalité une somme de cas particuliers.

  • A 62 ans, Michel travaille encore. Déjà parce qu'il lui manque des annuités, et surtout parce qu'il n'a pas l'intention de s'arrêter.

  • Parmi les questions peu évoquées, celle de la retraite des femmes : ne risquent-elles pas d'être les grandes oubliées de cette réforme ?

  • Certains salariés pourraient toutefois continuer à partir avant l'âge légal, comme c'est le cas depuis 2003.

  • Les fonctionnaires devront travailler plus longtemps, et sans doute payer davantage de cotisations. Les fonctionnaires qui exercent un métier dit "pénible" comme les policiers, gardiens de prison, pompiers ou aide-soignants, craignent de ne plus pouvoir partir dès 50 ou 55 ans.

  • Comment la pénibilité sera-t-elle prise en compte ? Le gouvernement ne veut plus accorder de droits spécifiques pour certaines catégories de salariés, comme les ouvriers des travaux publics.

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