Réforme des retraites: l'unité syndicale brisée?
La journée de manifestation sur les retraites de ce samedi a été marquée par une nouvelle baisse de l'affluence. Les syndicats divergent désormais sur les formes à donner au
mouvement de contestation qui perdure.
Pour le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, ce moindre succès “ne doit rien enlever à notre détermination d'agir”.
Il a même menacé de faire cavalier seul “s'il s'avérait impossible de
continuer la bataille” avec les autres syndicats. Sa pique visait son homologue
de la CFDT, François Chérèque, qui avait vu vendredi le sujet des retraites
“s'éloigner”.
Aux côtés de Bernard Thibault dans le carré de tête parisien, le leader
cédétiste a assuré que sa confédération “sera toujours” dans “ce mouvement
unitaire” et “participera” à une “nouvelle journée d'action fin novembre” dont
la modalité devra être "définie" par l'intersyndicale lundi.
Réfutant toute dissension, il a affirmé que “l'intersyndicale continuera
dans l'avenir sur les retraites, et aussi sur les problèmes de l'emploi, des
conditions de travail, du pouvoir d'achat.”
Plus que jamais en désaccord avec la stratégie de l'intersyndicale, le
leader de FO, Jean-Claude Mailly (FO) a dénoncé “un certain gâchis dans la
conduite du mouvement”, déplorant à nouveau l'absence d'une grève générale de 24
heures.
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