: Vidéo Discriminations : les dérives de certaines agences immobilières
Un nom étranger, une couleur de peau, peuvent barrer l'accès aux logements. Un étudiant qui postulait pour une colocation avec une amie portant un nom à consonance française affirme avoir été victime de discrimination. Le gestionnaire semblait prêt à signer, quand tout s'est arrêté. "Il reçoit la carte d'identité de ma colocataire, celle de sa mère, la mienne, Ryad, et celle de mon père Mohammed. Et c'est à ce moment-là qu'il devient de plus en plus réticent (…) la veille de la signature, il dit 'on annule tout'", raconte le jeune homme.
Trois ans de prison et 45 000 euros d'amende
Selon une enquête de SOS Racisme, 25 % des agences immobilières sont prêtes à refuser certains profils à la demande des propriétaires. Cette discrimination est interdite par la loi et est passible de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Pourtant, chaque jour, des victimes appellent le Défenseur des droits sur une ligne dédiée. La plupart des dossiers se traitent par la médiation, d'autres vont jusqu'en justice.
Parmi nos sources :
Rapport sur les discriminations en France - Observatoire des inégalités
Liste non exhaustive.
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