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Questions autour du suicide d'une enseignante

La semaine dernière, une enseignante de 45 ans a été retrouvée pendue dans sa salle de classe, à Massy dans l'Essonne. Un drame personnel, selon le ministère. Mais selon ses proches, elle était très affectée par les prochaines suppressions de postes chez les enseignants spécialisés, dont elle faisait partie.
Article rédigé par franceinfo
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C'est un suicide qui passe mal dans l'Education nationale. Lundi 6 octobre, une enseignante de 45 ans est retrouvée pendue à un panneau de basket dans sa salle de classe à l'école Gambetta de Massy dans l'Essonne.
Cette enseignante était une enseignante rééducatrice : elle faisait partie des Rased, les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté. Un réseau qui sera touché par 3.000 suppressions de postes à la rentrée prochaine.

C'est la psychologue de l'école qui l'a retrouvée pendue dans la salle où elle recevait les élèves en difficulté. C'était sa collègue, elle la connaissait bien et aujourd'hui elle est perturbée par ce drame. Elle n'accepte pas que le ministère ait classé l'affaire en évoquant simplement un drame personnel... Elle tient à rétablir une part de la vérité

Dans l'école, les enseignants sont soumis à une certaine discrétion mais leurs syndicats constatent un grand malaise depuis ce drame. Daniel Rousseau est le secrétaire département du syndicat Fo de l'éducation dans l'Essonne...

Les syndicats et les associations de psychologues et de rééducateurs du département ont rédigé un communiqué et une pétition pour dénoncer les 3.000 suppressions de postes. Pas question pour autant, selon Daniel Rousseau, de récupérer ce drame à des fins syndicales.

Une enquête a été ouverte. Le mari de l'enseignante ne veut pas porter plainte. Mais il refuse que ce suicide soit trop vite oublié.

Célia Quilleret

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