Quand cuisine et intégration font bon ménage
Aider des femmes venues d'Irak, d'Afghanistan ou de Côte d'Ivoire à mieux s'insérer dans la société française par la cuisine. C'est l'idée d'une association nantaise.
A Nantes (Loire-Atlantique), un groupe de femmes s'affairent dans une cuisine. Elles ont fui la guerre ou la dictature. Il y a quatre, cinq ou huit ans, elles sont arrivées en France avec leur famille. En Irak, Ekhlas était professeur d'électronique, elle se retrouve maintenant derrière les fourneaux. Ce travail, elle l'a obtenu grâce à l'association le goût des autres qui n'emploie que des réfugiées.
Activité de traiteur
S'intégrer en faisant la cuisine, c'est l'idée de Charles Soussan. Aujourd'hui les plats du monde entier preparés par ces femmes, il les propose à des particuliers ou des professionnels pour des événements. Son but redonner dignité à des femmes qui ont connu parfois la rue, les camps. "C'est aussi un élément de reconstruction, car elles ne se sentent pas exclues ou mises à l'index comme c'est souvent le cas pour les migrants, c'est un moyen d'être fières de ce qu'elles font", explique Charles Soussan. Bientôt ces femmes donneront aussi des cours de cuisine aux Français, une façon de rendre quelque chose au pays qui leur a offert l'hospitalité.
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