Un réseau national de proxénétisme, qui exploitait une cinquantaine de femmes chinoises, démantelé
Les enquêteurs ont mis à jour un vaste réseau de prostitution au sein de la communauté chinoise exerçant sur tout le territoire national depuis Paris. Ils ont pu indentifier une cinquantaine de femmes victimes, âgées de 20 à 50 ans.
Un réseau national de proxénétisme, qui exploitait une cinquantaine de femmes chinoises depuis Paris et rayonnait sur tout le territoire français, a été démantelé le 30 novembre dernier, a appris mardi 7 décembre franceinfo auprès de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). Sept personnes ont été placées en détention provisoire et trois sous contrôle judiciaire, a également appris franceinfo de source judiciaire.
Le démentelement de ce réseau résulte d'une enquête longue de deux ans, menée par l'OCRTEH depuis décembre 2019. Au fil du temps, les enquêteurs mettent à jour un vaste réseau au sein de la communauté chinoise exerçant sur tout le territoire national depuis Paris. Les enquêteurs ont pu indentifier une cinquantaine de femmes victimes, âgées de 20 à 50 ans.
Les proxénétes se chargeaient de prendre des rendez-vous sexuels à ces femmes, leur payaient le train et des appartements dans différentes villes de France. Les femmes rentraient ensuite à Paris avec la somme d'argent, qui était partagée en deux entre les proxénétes et les femmes.
Dix personnes, soupçonnées d'être à la tête de ce réseau, ont été interpellées le 30 novembre. Présentées à la justice la semaine dernière à Paris, elles ont d'abord été mises en examen pour "proxénétisme aggravé", "traite des êtres humains en bande organisée", "mise à disposition de local privé pour des activités prostitutionnelles" et "blanchiment aggravé". Sept personnes ont été placées en détention provisoire, trois autres sous contrôle judiciaire.
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