Prostitution : petite passe d'armes à l'Assemblée nationale
Vives répliques à l'Assemblée
nationale ce vendredi. Les députés examinent le projet de loi pour
sanctionner les clients des prostituées. L'écologiste Sergio Coronado, un opposant au
texte a tout d'abord dénoncé une vision "en noir et blanc " de la
prostitution. "Cela vous est inconcevable qu'il
puisse y avoir consentement dans un acte sexuel tarifé. Vous opposez des femmes
toujours victimes, des hommes toujours coupables ", avait lancé aux
partisans du texte Sergio Coronado pour qui "éloigner les prostituées des
lumières de la rue, c'est les reléguer dans l'obscurité ".
"Ils disent tout haut touche pas à ma pute
mais ils pensent touche pas à mon calbute" (le
socialiste Jean-Marc Germain)
Le député socialiste
Jean-Marc Germain a ensuite pris la parole et a fait un rapprochement qui a
suscité l'agacement de certains. Pour lui, "l'achat
d'un acte sexuel, ce n'est pas la liberté pour chacun de disposer de son propre
corps. C'est la liberté des hommes avec leur argent de disposer du corps
des femmes qui n'en n'ont pas ".
TEMOIGNAGES ►►► Prostitution : des clients aussi "dans une
grande détresse"
Il a ensuite assimilé les
opposants à la proposition de loi à la pétition "Touche pas à ma pute" des "343 (salauds) et leurs avatars ". Dans l'hémicycle, il a lancé : "Ils disent tout haut touche pas à ma pute mais ils pensent touche pas à mon
calbute ".
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