Prisons : quelles sont les conditions de détention des profils radicalisés ?
À ce jour, plusieurs centaines de détenus radicalisés sont incarcérés dans des prisons françaises pour des faits de terrorisme. Certains syndicats réclament leur isolement complet.
Salah Abdeslam, cerveau présumé des attentats de Parisn Abdelkader Merah, frère de Mohamed Merah, Sid Ahmed Glam, tueur de Villejuif... Trois détenus particulièrement surveillés pour leurs liens avérés avec les mouvances djihadistes.
509 détenus pour terrorisme
Comme eux, en France, 509 personnes purgent aujourd'hui des peines pour terrorisme, 1 157 sont eux suivis pour radicalisation. Désormais, pour ces détenus, un passage obligé : le quartier d'évaluation de la radicalisation : il en existe trois en France, à Osny, Fresnes, et Fleury-Mérogis. Là, durant quatre mois, éducateurs, psychologues, médecins évaluent leur degré d'endoctrinement, leur capacité de nuisance. Selon leur profil, ils sont ensuite répartis dans une trentaine d'établissements différents, placés dans des cellules individuelles surveillées de près par le renseignement pénitentiaire. Les plus extrêmes sont eux placés à l'isolement total. L'objectif est clair : éviter qu'ils n'agressent un surveillant ou fassent du prosélytisme. Près de la moitié des détenus condamnés pour terrorisme seront libérables d'ici deux ans. Le gouvernement s'est engagé à mettre en place un suivi spécifique après leur sortie .
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