Assassinat du préfet Érignac : l'onde de choc en Corse, après l'agression d'Yvan Colonna
Yvan Colonna est toujours dans un état critique. Le militant indépendantiste corse a été violemment agressé par un autre détenu, mercredi 2 mars dans la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il purgeait sa peine pour l'assassinat du préfet Erignac en 1998. Le 13 Heures a recueilli les réactions des Corses face à cette agression.
Dans les rues d'Ajaccio (Corse-du-Sud), les habitants sont partagés entre l'incompréhension et la colère face à l'agression d'Yvan Colonna survenue mercredi 2 mars. Dans les cafés, elle est dans toutes les conversations. "On aurait pu éviter ça il y a bien longtemps, si la justice avait suivi son cours comme il se doit", se désole un habitant. Yvan Colonna avait été condamné à la réclusion à perpétuité pour le meurtre du préfet Érignac, en 1998. Il purgeait sa peine dans la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône).
Yvan Colonna en état de mort cérébrale
L'annonce de la mort cérébrale d'Yvan Colonna a provoqué une onde de choc partout en Corse. Dans la soirée du mercredi 2 mars, des rassemblements ont eu lieu, devant la préfecture d'Ajaccio par exemple. Sur l'île, le président de l'exécutif Gilles Siméoni, pointe la responsabilité de l'Etat, et demande le rapatriement d'Yvan Colonna dans le système carcéral corse.
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