Depuis trois ans, Sabine Vandoolaeghe prend soin de sa mère. Quand Aline perd la mémoire, sa fille, infirmière de nuit, passe en temps partiel et devient son aidante. "J'ai l'impression de faire 48 heures en une journée. C'est une sacrée charge mentale parce qu'il ne faut rien oublier", témoigne Sabine. Pour alléger ses journées, elle confie sa mère de 83 ans à un accueil de jour qui organise des ateliers quatre fois par semaine.Des plateformes de répitMichel Mathivet souffre depuis cinq ans de la maladie de Parkinson. Sa compagne Marie-Claude s'en occupait seule, mais face à l'aggravation de son état, elle a dû faire appel à des aides-soignantes. "Ce n’est pas facile de garder ses proches à domicile", confie l'une d'elles. Ainsi, elle peut faire une pause et trouver du soutien auprès d'autres aidants dans sa commune. Il existe plus d'une centaine de plateformes de répit en France.