Polémique sur le dégivrage des avions à Roissy
“Il est surprenant et peu admissible qu'un aéroport tel que Roissy Charles de Gaulle ait ce problème d'approvisionnement (en glycol, ndlr). C'est un cas isolé en Europe.” Pierre-Henri Gourgeon, le directeur exécutif d'Air France-KLM ne mâche pas ses mots.
_ Il affirme que la Direction générale de l'aviation civile a demandé l'annulation de vols non pas à cause de la météo, mais du manque de glycol, le liquide nécessaire au dégivrage des avions.
Selon lui, les difficultés ont débuté hier après-midi. “Il y a eu une baisse brutale de la capacité (de dégivrage des avions) de 30 à 10 à l'heure. Nous n'en avons pas été informés. Donc les avions ont continué à faire la queue. Finalement, ils ont dû faire demi-tour et nous avons dû débarquer des milliers de passagers. Hier, nous n'aurions pas dû avoir des annulations mais des retards liés au dégivrage. Ce qui est dommageable, c'est que nous ne l'ayons pas su à temps. Nous n'avons donc pas pu anticiper et nous n'avons pu que constater les problèmes”.
Pour terminer, il enfonce le clou : s'il n'y a pas eu les même problèmes à Orly, c'est que les stocks de glycol ne sont pas gérés par ADP, mais par des prestataires mandatés directement par les compagnies aériennes.
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