Plus d'enfant pour le collège catholique traditionnaliste de Bordeaux
Le constat dressé par le recteur de l'académie de Bordeaux est sévère. Selon Jean-Louis Nembrini, les inspecteurs d'académie ont constaté que l'enseignement "reste lourd de carences notamment en histoire et en sciences ". L'établissement accueille une vingtaine d'enfants.
Cette école avait été montrée du doigt lors d'un reportage de l'émission les Infiltrés sur France 2. L'on y voyait des élèves de l'école Saint-Projet tenant des propos racistes et antisémites et entonnant des chants nazis.
_ A la suite de cette émission, un contrôle avait été effectué par l'Éducation nationale dans l'école et le collège. L'école a été mise en conformité, pas le collège.
Conséquence : le rectorat demande donc aux parents "d'inscrire les enfants dans un autre établissement qui garantisse et permette à l'enfant d'acquérir les compétences fixées par la loi"
_ Dans le cas où les parents ne répondraient pas à cette mise en demeure, le
recteur a indiqué qu'il ferait appliquer le code de l'éducation et que la suite
relèverait de la justice.
Le reportage de France 2 montrait un groupuscule d'extrême droite, Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, et faisait le lien avec l'association catholique traditionaliste de l'Institut du Bon pasteur.
_ Vingt-six familles traditionalistes, parents d'élèves de l'école Saint-Projet à Bordeaux, avaient déposé début mai deux plaintes contre les auteurs et diffuseurs du reportage.
Baptiste Schweitzer, avec agences
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