Plan vigipirate : les policiers "à flux tendu"
Ce lundi, sur RTL, Manuel Valls a expliqué qu’il fallait que les Français s’habituent à vivre avec cette menace terroriste "qui est le fruit d'organisations internationales particulièrement barbares comme Daech (organisation de l'Etat islamique) ou al-Qaïda, mais aussi d'individus radicalisés qui sont sur notre sol, qui sont des Français et qui peuvent retourner leurs armes, leurs couteaux, leurs armes à feu, contre nous, contre des militaires, contre des citoyens. " Ainsi, le premier Ministre précise que le plan Vigipirate sera maintenu "autant que nécessaire, tant que la menace reste élevée" .
Des policiers épuisés
Cette annonce ne va pas réjouir les policiers actuellement en faction. Le niveau d’alerte actuel "demande une mobilisation et un investissement au quotidien, et cela entraîne une fatigue physique et morale pour les personnels. Il y a une suppression des congés, qui entraîne des heures supplémentaires, des reports de mission, de stage et cela aura un impact sur la pénibilité du métier et sur la délinquance, " explique Christophe Rouget, commandant de police du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure.
"Sans le renfort des militaires cela ne serait pas gérable. Le ministère de l’Intérieur vit à crédit car les policiers travaillent à flux tendu. Il va falloir revoir en profondeur la manière dont fonctionnent la police nationale et l’organisation de la sécurité en France. "
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