Pour que tous les enfants mangent à leur faim, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), la cantine est gratuite. Mais cette aide coûte plus de deux millions d'euros à la mairie. Et cet effort, les petites communes ont bien du mal à le réaliser, surtout en milieu rural. Dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté, la secrétaire d'État Christelle Dubos a annoncé, dimanche 7 avril, que l'État donnera deux euros aux communes défavorisées, qui factureront seulement un euro le repas à la cantine, alors que le coût moyen est aujourd'hui de 1,50 €.Petit-déjeuner offert"C'est une très bonne idée", se réjouit Sophie Caruana, responsable périscolaire à Vauréal (Val-d'Oise). Pour ATD Quart Monde, cela permettra aux enfants des familles les plus modestes de revenir à la cantine. Autre mesure annoncée : les petits-déjeuners gratuits dans les quartiers défavorisés, qui commenceront le 17 avril avant d'être généralisés à la prochaine rentrée.