Pas de crucifix au mur de la cantine
Le placard, ou plutôt la caisse, a été fabriqué sur mesure. Selon le public et l'âge qui occupe la salle municipale, le placard est ouvert ou fermé. C'est une solution intermédiaire, en attendant l'appel. Le jugement du tribunal administratif du 27 janvier qui a condamné la mairie de Wandignies à retirer le crucifix du mur du restaurant scolaire n'est donc pas resté lettre morte.
Érich Frison, le maire de Wandignies-Hamage, ne souhaitait pas enlever le crucifix d'1,20 m du mur du réfectoire après la plainte déposée par une habitante de la commune, au nom du respect de la laïcité. Mais il avait promis de "trouver une autre solution" : ce placard en est une. "Le crucifix est toujours au mur mais on ferme l'armoire quand on ne doit pas le voir" a t-il confié à nos confrères de la Voix du Nord.
Une enseignante à la retraite de 89 ans, attachée au respect de la laïcité et à la loi de 1905, dite de séparation de l'Église et de l'État, avait saisi la justice en janvier dernier, à propos de la présence de ce crucifix accroché au mur de la salle municipale affectée à la restauration scolaire, plus communément appelée "Salle du Presbytère".
Anne Jocteur Monrozier
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