Paris-Plages plie les gaules
En quatre semaines, il n’y a eu que quatre jours de pluie à Paris. Contre 13 l’an dernier. "C’est le point fort de cette année", souligne Jean-Christophe Choblet, scénographe depuis les débuts de la manifestation, lancée en 2002 par Bertrand Delanoë. Avec cette météo plus que clémente, Paris-Plages a pu faire plages combles : 37.300 boulistes, 9.970 adeptes du fitness, 13.000 pratiquants pour le trampoline ou encore 21.000 pour les activités nautiques etc. Un "grand succès populaire", selon la mairie de Paris.
Eclatée sur plusieurs sites, la manifestation a ainsi accueilli quelque 86.000 "vacanciers" à La Villette. Le soir, paillotes, guinguettes et dancings installés sur les berges de la rive droite de la Seine ont fait le plein, de même que les concerts de plein air. Avec un pic de fréquentation lors du long week-end ensoleillé du 15 août.
Mais Paris-Plages, c’est avant tout, comme son nom l’indique, une plage gigantesque, au cœur de Paris : 2.000 tonnes de sable qu’il va maintenant falloir ramasser et évacuer pour pouvoir rendre lundi les voies sur berges aux automobilistes. Dès ce soir 20 heures, après la fermeture de fin de saison, on remballe les 61 cabines de plage et les 33 palmiers.
Comme l’an dernier, Paris-Plages aura coûté quelque 2,4 millions d’euros : un million à la charge de la Ville, le reste à celle des partenaires privés.
Gilles Halais avec agences
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