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Vidéo Énergie : des baisses de taxes envisagées "si le prix du gaz ne diminue pas au printemps", selon le patron de LREM

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Face à la flambée des prix de l'énergie, Stanislas Guerini estime que "la meilleure mesure" pour l'instant est celle annoncée par le Premier ministre d'un bouclier tarifaire "en reportant les hausses sur les futures baisses".

"Nous allons voter dans ce budget des mesures de précaution sur le prix de l'énergie", a assuré vendredi 2 octobre sur franceinfo Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche alors que la France et l'Europe font face à une flambée des prix du gaz naturel. "Si, par les lois du marché le prix du gaz ne diminue pas au printemps prochain, nous l'accompagnerions par des baisses de taxes", poursuit Stanislas Guerini. Selon lui, pour l'instant, "la meilleure mesure" est celle annoncée par le Premier ministre : "Faire en sorte qu'on protège les Français de l'augmentation du prix du gaz, avec un bouclier, en reportant les hausses sur les futures baisses."

"Des nouvelles centrales nucléaires plus petites et plus rapides"

Par ailleurs, Stanislas Guerini a réaffirmé la volonté du gouvernement "d'investir dans l'outil nucléaire et les énergies renouvelables en même temps". "Cela peut passer par la construction de nouvelles centrales, des modèles plus petits et plus rapides", précise-t-il tout en continuant de développer "des modèles EPR". "Il faut faire les deux", estime-t-il, indiquant que c'était "peut-être ce que le président de la République annoncera dans le plan d'investissement". Concernant les énergies renouvelables à développer, Stanislas Guerini a évoqué "le solaire et l'éolien".

"Il faut pouvoir marcher sur nos deux jambes dans un monde où la demande d'énergies, et singulièrement d'électricité, va augmenter, insiste le délégué général de La République en marche. Une sortie trop rapide du nucléaire, voire un scénario où il n'y aurait plus de nucléaire en France serait une impasse énergétique", a-t-il estimé. "C'est une question de souveraineté industrielle, énergétique, moi je ne veux pas que demain on dépende de Monsieur Poutine pour pouvoir se chauffer et chauffer les ménages français".

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