Train d'uranium bloqué près de Narbonne : "Nous demandons un débat public sur le nucléaire"
Le convoi, qui avait pour destination la centrale du Tricastin, dans la Drôme, a été arrêté à 9h30, samedi matin par trois collectifs qui réclament "un débat public sur le nucléaire". L'opération s'est terminée à la mi-journée.
Depuis 9h30 samedi 15 avril, une vingtaine de militants anti-nucléaire se sont mis en travers des voies, près du site industriel AREVA Malvési, près de Narbonne, dans l'Aude, indique France Bleu Drôme Ardèche. L'opération s'est terminée à la mi-journée.
"Cela fait soixante ans qu'on nous impose cette industrie, on nous prive de tout débat", déclare à franceinfo Didier Latorre, membre du collectif Stop-Uranium.
Des militants anti-#nucléaire de #Drôme et d'#Ardèche bloquent un train d'uranium à Narbonne à destination de #Tricastin @sdnfr pic.twitter.com/ZID22hd5WU
— FBleuDrômeArdèche (@francebleuDA) 15 avril 2017
Les militants demandent "un grand débat public"
Le site Aréva Malvési n'a pas été choisi au hasard par les militants anti-nucléaire. "100% de l'uranium brûlé dans nos centrales et 25% de l'uranium mondial passe par cet usine", affirme Didier Latorre qui poursuit : "100% de l'uranium est importé et l'indépendance du nucléaire est un mensonge de l'industrie."
Avec cette action, les militants entendent demander "un grand débat public, dans lequel les associations, les anti-nucléaire, auront une voix à égalité avec les pouvoirs publics et l'industrie", selon Didier Latorre.
Areva a "condamné fermement" l'action des militants dans un communiqué publié dans l'après-midi. "Ces transports d’uranium naturel sont soumis à un cadre règlementaire strict, contrôlés par les autorités" s'est défendu la direction.
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