Nucléaire : troisième action de militants de Greenpeace contre le siège parisien d'EDF
Pour la troisième journée consécutive, Greenpeace organise une action au siège parisien d'EDF, vendredi. L'ONG accuse toujours la société de ne plus avoir les moyens d'investir dans l'énergie nucléaire.
Une trentaine de militants de Greenpeace se sont de nouveau réunis, vendredi 16 décembre dès 6 heures, devant le siège parisien d'EDF, avenue de Wagram. Ils ont projeté un portrait de Jean-Bernard Levy, PDG du groupe, sur la façade du bâtiment, assorti du texte "EDF surendettée : Jean-Bernard, sortez du nucléaire". Greenpeace entendait ainsi dénoncer une entreprise surendettée par ses activités dans le secteur nucléaire.
Oups, we did it again. Alors Jean-Bernard, on s'y met ? Sortez du #nucléaire ! cc @EDFofficiel pic.twitter.com/3DLQBBWhK7
— Méryl Sotty (@SottyMeryl) 16 décembre 2016
C'est la troisième action de Greenpeace devant le siège d'EDF, depuis mercredi. Les manifestants appellent le PDG "à prendre ses responsabilités face à la situation de faillite financière et technique du programme nucléaire de l’entreprise" selon un communiqué de l'organisation.
Greenpeace demande à EDF de sortir du nucléaire
"Depuis trois jours, les militants de Greenpeace dénoncent la gestion désastreuse du groupe nucléaire français. Celle-ci, pilotée par son PDG Jean-Bernard Lévy, mène l’entreprise vers la faillite alors qu’une majorité du parc nucléaire est désormais défectueuse" ajoute Greenpeace, dans son communiqué de presse.
Selon l'ONG, l'entreprise "n'a plus les moyens d’investir dans de nouveaux projets nucléaires, contrairement à ce que prétend la direction." Jeudi 15 décembre, une vingtaine de militants de Greenpeace s'étaient introduits quelques heures dans les locaux du siège d'EDF et avaient occupé le hall d'entrée de la société pour les mêmes raisons.
La veille, mercredi, des militants de Greenpeace avaient installé une dizaine de fûts radioactifs factices devant le siège d'EDF. Une structure en aluminium en forme de demi-cercle bloquait l’entrée du bâtiment, jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre pour déloger les manifestants.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.