Cet article date de plus de treize ans.

Nicolas Sarkozy n'entend pas laisser "refroidir" le débat sur le nucléaire

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, pourrait visiter dans les prochains jours une centrale nucléaire, selon plusieurs sites d'information, mais la date n'est pas encore officiellement fixée.
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy (AFP)

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, pourrait visiter dans les prochains jours une centrale nucléaire, selon plusieurs sites d'information, mais la date n'est pas encore officiellement fixée.

La date n'est pas encore inscrite sur l'agenda officiel de l'Elysée, mais Nicolas Sarkozy pourrait visiter une centrale nucléaire. Et ce dès vendredi, selon plusieurs sites internet de journaux. L'information n'est pas confirmée par le service de presse de la présidence, qui admet travailler sur une telle visite, sans préciser ni la date, ni le lieu.

Il faut battre le fer tant qu'il est encore en fusion. Le Président compte pousser son avantage après l'accord entre le PS et Europe-Ecologie qui ,selon l'UMP, révèle l'ambivalence de François Hollande sur la question.

A cette occasion, M. Sarkozy devrait répéter l'argument évoqué jeudi dernier lors d'un discours devant le Fonds stratégique d'investissement. "Abandonner cette énergie, réduire autoritairement sa part dans le mix énergétique sans disposer de solution de substitution, cela signifie des dommages considérables à l'industrie française", avait déclaré le chef de l'État, insistant sur le renchérisssement du prix de l'énergie que provoquerait, selon lui, le programme de François Hollande.

"Le prix de l'électricité est l'un des rares avantages concurrentiels par rapport à nos partenaires (…) les industriels paient leur énergie 40% moins cher que les autres pays européens grâce à cette filière industrielle du nucléaire Je ne laisserai pas remettre en cause ce qui est un atout exceptionnel pour la France (…) Ce serait irresponsable", avait-il ajouté.

Les ténors de l'UMP, eux, ont plutôt utilisé l'argument de la perte d'emploi que provoquerait l'arrêt d'une vingtaine de centrale. Un argument que devrait reprendre à son compte le président de la République.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.