La SNCF veut concurrencer EDF dans l'hydroélectricité
La société publique SNCF devrait s'allier avec d'autres entreprises, dont le Suédois Vattenfall, pour tenter d'obtenir la concession des barrages hydroélectriques français dont la gestion va être ouverte à la concurrence, selon "Les Echos"
La SNCF, deuxième plus gros consommateur français d'électricité, s'allierait avec d'autres entreprises comme Rhodia ou ArcelorMittal, avec pour chef de file le producteur d'électricité suédois Vattenfall, pour demander la gestion des barrages hydroliques français, actuellement controlés à 80% par le groupe semi-public EDF (les 20% restant l'étant par GDF-Suez), indique "les Echos" lundi 26 décembre.
D'ici la fin 2015, 49 barrages, regroupés en dix lots, vont faire l'objet d'un renouvellement de leur concession. D'une capacité totale de 5.300 mégawatts (soit l'équivalent de quatre gros réacteurs nucléaires), ils représentent 20% du parc hydraulique français.
Pour la SNCF, deuxième plus gros consommateurs français d'électricité (derrière Areva) et les autres industriels, l'intérêt de former une telle alliance est de sécuriser des volumes d'électricité stables à des prix avantageux sur le long terme. La part de la SNCF serait ultraminoritaire dans le nouvel ensemble, selon des sources syndicales.
"Elle possédait la Société Hydroélectrique du Midi (SHEM) avant de la vendre à Suez par étapes, entre 2003 et 2006. Depuis, les prix de l'électricité se sont envolés et la compagnie ferroviaire regrette sa décision", écrivent "Les Echos".
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