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Jean-François Copé appelle l'UMP à la mobilisation

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a appelé samedi les siens à la "mobilisation" et a accusé les socialistes "d'engager le processus d'une grande braderie de la France". Il s'exprimait devant les cadres de l'UMP réunis à Paris.
Article rédigé par Francetv 2012
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Jean-François Copé (22 novembre 2011) (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a appelé samedi les siens à la "mobilisation" et a accusé les socialistes "d'engager le processus d'une grande braderie de la France". Il s'exprimait devant les cadres de l'UMP réunis à Paris.

Le patron de l'UMP, a appelé, devant plusieurs centaines de présidents de fédération, secrétaires départementaux, délégués de circonscription et parlementaires UMP réunis à Paris, à la "mobilisation" pour faire gagner Nicolas Sarkozy en 2012 et empêcher le PS d'engager "la grande braderie de la France".

Tout en estimant que "nos idées et nos propositions sont au coeur du débat", M. Copé a souligné que cette campagne allait "être extrêmement difficile et exigeante" face à "la démagogie de la gauche et le populisme de l'extrême droite", appelant à ne pas sous-estimer "le danger" du FN.

Reprenant les arguments qu'entend marteler l'UMP dans les prochaines semaines, M.Copé a accusé les socialistes "d'engager le processus d'une grande braderie de la France", braderie "budgétaire", braderie "de l'indépendance de la France" avec le "dramatique accord" PS-Verts sur le nucléaire et braderie "diplomatique" avec la proposition "d'abandon" du siège permanent au Conseil de sécurité de l'Onu.

Copé déplore les critiques d'Alain Madelin

"Au nom de l'idéologie, ces gens sont tombés sur la tête (...) Nous nous battrons avec la plus grande force pour empêcher le démantèlement de la politique énergétique de la France (...) Il faut que les Français entendent ce qui ne doit plus être le plan caché que François Hollande mettrait en oeuvre si par malheur il était élu", a-t-il dit.

En marge de la réunion, Jean-François Copé a déploré les critiques d'Alain Madelin contre le projet économique et social du parti majoritaire, jugé "indigent" et "affligeant". Alain Madelin, venu de l'extrême-droite, avait été giscardien, membre du Parti républicain, ministre pendant la cohabitation de 1986 et ministre éphémère de l'économie d'Alain Juppé en 1995. Candidat à la présidentielle en 2002 il avait obtenu 3,91% des voix. Il a officiellement abandonné la politique.

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