Fermeture de Fessenheim : une décision qui passe mal
Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Dans le Haut-Rhin, la nouvelle fâche.
Une nouvelle journée de travail s’achève pour les employés de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), toujours dans l’incertitude quant à l’avenir de leur outil de travail. Entre fatalisme et inquiétude, les réactions varient, mais désormais, ils ne sont plus optimistes. Du côté des 2 000 habitants de la commune, dont beaucoup sont liés à la centrale, les avis sont plus partagés.
Un espoir de discussion
Pour le maire, la fermeture n’est plus qu’une question de temps. "Il n’y a plus d’espoir de sauver la centrale, maintenant ce n’est plus qu’une question de temps", déplore Claude Brender. L’espoir des syndicats est de réussir à discuter avec Nicolas Hulot, pour lui démontrer l’utilité de la centrale. "Il dit qu’il va y avoir des discussions, nous on les attend. On avait demandé à voir Monsieur Hollande, Madame Royal, on n’a vu personne", explique un syndicaliste.
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