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Fermeture de Fessenheim : "Il y a une écoute et une réelle prise en compte de nos revendications", assure le maire

Un comité de pilotage se met en place vendredi pour la reconversion de la plus ancienne centrale de France, qui doit fermer d'ici la fin de l'année. Le maire de Fessenheim se montre rassurant sur les compensations garanties par l'État.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Alsace
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La fermeture de la centrale de Fessenheim est prévue pour la fin d'année. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Afin de préparer le comité de pilotage pour la reconversion du site nucléaire de Fessenheim organisé vendredi 19 janvier, le secrétaire d'État auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, a rencontré jeudi Claude Brender, le maire de Fessenheim. "On a pu engager un dialogue et j'ai senti une écoute, notamment sur le sort réservé aux collectivités locales", explique le maire interrogé sur France Bleu Alsace. "Il ne peut pas y avoir de reconversion réussie si la commune et l'intercommunalité ne sont pas accompagnées financièrement."

Sur les 2 000 emplois directs et indirects concernés par la fermeture de la centrale, il y a aussi 900 emplois induits de l'économie locale. Les 750 salariés de la centrale "qui sont des agents d'EDF seront tous reclassés", a affirmé Sébastien Lecornu.

La centrale, un apport de 3 millions d'euros par an pour la commune

Ces suppressions d'emplois vont entraîner "la perte de 15% à 25% de la population de Fessenheim", estime Claude Brender. La commune touche "environ 3 millions d'euros de part de fiscalité de la centrale nucléaire. C'est indispensable pour notre budget et pour pouvoir continuer à exercer nos compétences et à faire tourner les structures de la commune." Le maire de Fessenheim explique qu'il a reçu un "engagement" de Sébastien Lecornu "sur la prise en compte de ces conséquences financières pour la commune et l'intercommunalité. Il faudra faire différemment. Tout le travail reste à faire, mais il y a une écoute et une réelle volonté de prise en compte de nos revendications."

Le travail du comité de pilotage est "de longue haleine. Aujourd'hui, c'est la grand-messe mais rien de concret ne sortira aujourd'hui", a-t-il ajouté.

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