Eva Joly va reprendre la campagne plus déterminée que jamais assurent ses proches
Alors que sa "diète" médiatique a jeté le trouble dans les rangs des écologistes, les proches d'Eva Joly assurent que tout était prévu et promettent que la candidate reviendra cette semaine plus ferme que jamais et sans rien changer à ses positions.
C'est en l'absence d'Eva Joly, la candidate écologiste à la présidentielle de 2012, que le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a validé samedi soir, l'accord passé avec le Parti socialiste après une série de péripéties.
Une absence qui a alimenté les interrogations sur la motivation profonde de la candidate : Jettera-t-elle l'éponge ? A-t-elle les épaules ? Est-elle suffisamment politique ?
Hors contexte, font valoir ses proches dans le Journal du Dimanche. Eva Joly est partie de Paris quelques jours pour avancer sur son livre, une bio politique, et prendre de la hauteur, expliquent-ils.
Sans doute aussi, ne voulait-elle pas cautionner, par sa présence, l'accord conclu avec le PS qui ne contient pas l'arrêt de la construction de l'EPR de Flamanville, un point pourtant central pour la candidate.
Retour d'Eva Joly mardi sur la scène politique
Eva Joly ne calera pas sur Flamanville, affirme la garde rapprochée d'Eva Joly, notamment ses deux directeurs de campagne, Sergio Coronado et Stéphane Sitbon.
"Ce texte n'est pas un accord de gouvernement. Il n'est pas un point d'arrivée mais de départ. Si le score d'Eva Joly est bon à la présidentielle, des éléments nouveaux seront ajoutés", explique ainsi au JDD l'eurodéputé, Pascal Canfin, en charge des questions économiques dans l'équipe d'Eva Joly.
D'ici là, la candidate aura repris le chemin des estrades et des plateaux télévisés. Outre une interview à Libération mardi, la candidate devrait intervenir au 20 heures de France 2 mardi, avant un déplacement en Bourgogne jeudi et vendredi prochains puis un déplacement à La Réunion et Mayotte.
Cécile Duflot défend l'accord PS-EELV
Sur la difficulté pour la candidate EELV de mener campagne alors qu'un accord a été signé avec le PS, la secrétaire national du parti, Cécile Duflot a parlé d'"une décision assumée et sereine".
"Nous avons fait le pari de la franchise avec les électeurs", s'est-elle justifiée, car un accord décidé tôt, c'est "beaucoup plus transparent que les rendez-vous d'après premier tour dans des antichambres ou entre deux portes".
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