EPR de Flamanville : nouveaux déboires
Les ennuis s'accumulent pour le réacteur nouvelle génération de Flamanville (Manche). Déjà sept ans de retard, et peut-être deux ans de plus, car cette fois, il y a des problèmes de soudure.
Pour les experts nucléaires indépendants chargés de veiller sur le chantier de construction de l'EPR de Flamanville (Manche), ça ne passe pas. Ils révèlent que des soudures sur des conduites vapeur ne présenteraient pas toutes les garanties de résistance. Pour Greenpeace, EDF connaissait le problème. "Elle a quand même approvisionné les pièces, elle les a installés sur le réacteur (...) Elle a joué au poker et elle a perdu", charge Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace France.
"Régler les problèmes"
La mise en service, prévue pour 2019, sera retardée d'un ou deux ans, avec une facture alourdie d'un ou deux milliards d'euros. Pour le gouvernement, à ce stade, pas question de faire machine arrière. "Nous regardons vers l'avenir, et l'avenir c'est de régler les problèmes qu'il y a sur cette centrale pour qu'elle puisse entrer en service. Vu le montant d'investissement, il faut absolument qu'elle puisse un jour produire de l'électricité", déclare François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire.
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