EPR de Flamanville : la consultation du public sur la mise en service de la centrale a ouvert pour trois semaines sur le site de l'ASN

L'Autorité de sûreté du nucléaire prévoit d'autoriser la mise en service du nouveau réacteur français, après une dernière consultation du public.
Article rédigé par Lauriane Delanoë
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La cheminée du réacteur nucléaire de troisième génération EPR de Flammanville (Manche), en Normandie, le 14 juin 2022. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

La consultation du public sur la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), annoncée, mardi, par l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), a ouvert, mercredi 27 mars, sur le site de l'ASN, a constaté franceinfo. Les citoyens, experts et ONG ont jusqu'au 17 avril pour faire leurs ultimes remarques. Ensuite, sauf élément nouveau majeur, l'ASN autorisera EDF à charger le combustible dans la cuve.

À la centrale de Flamanville, tout est déjà prêt. Dès janvier, les agents ont reçu les trois grands crayons de combustible, ils ont préparé les assemblages. Maintenant, ils n’attendent que le feu vert de l’ASN, pour les insérer au cœur du nouveau réacteur français. Après le chargement, l’EPR va démarrer et monter progressivement en puissance. EDF mènera en parallèle de nombreux essais, sous le contrôle de l’Autorité de sureté nucléaire.

Le raccordement toujours prévu cet été

L’énergéticien prévoit toujours de raccorder le réacteur au réseau électrique normand cet été. Ce serait l’aboutissement de ce chantier, qui a pris 12 ans de retard, et coûté au moins 4 fois plus cher que prévu, 13,2 milliards d'euros, selon EDF, pour un budget initial de 3,3 milliards d'euros.

EDF espérait, par ailleurs, avoir l’autorisation plus tôt, pour pouvoir charger le combustible dès ce mois-ci, en mars. Il lui faut attendre près d’un mois de plus. À ce sujet, le ministre de l'Industrie Roland Lescure a estimé mercredi sur franceinfo qu'on n'était "pas à deux semaines près". "Ça fait douze ans qu'on l'attend. J'allais dire, on n'est pas à deux semaines près", a lancé le ministre.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.