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Nucléaire : la Socatri à nouveau mise en cause

La révélation d'un nouvel incident à la Socatri, qui gère le site nucléaire du Tricastin, a poussé l'autorité de sûreté nucléaire à interdire à l'entreprise de rejeter du carbonne 14 jusqu'à fin 2008. L'incident, classé sans importance, a eu lieu le 4 juillet, avant la fuite d'uranium.
Article rédigé par franceinfo
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La Socatri, déjà mise en cause pour le rejet de 74 kilos d'uranium en juillet sur le site du Tricastin (Vaucluse) le mois dernier, est à nouveau dans le collimateur de l'Autorité de sûreté nucléaire.
_ Le nouvel incident, révélé aujourd'hui, a eu lieu le 4 juillet. Il n'a certes pas la même gravité que le rejet d'uranium qui a suivi, puisqu'il a été classé niveau un sur l'échelle de mesure qui va de zéro à huit. Il s'agit cette fois d'un rejet de carbone 14 gazeux.

Cet incident sans gravité pousse néanmoins l'Autorité de sûreté nucléaire à suspendre jusqu'à fin 2008 toute activité de la Socatri qui pourrait générer des rejets de carbone 14. Car à cause de cette fuite, la Socatri a dépassé son autorisation de rejet annuelle de ce gaz.

Le groupe nucléaire public Areva, dont la Socatri est une filiale, a expliqué pour sa part que cette dernière avait reçu un lot d'un hôpital ou d'un laboratoire, “dont le contenu réel était vraisemblablement différent de celui
déclaré”. Ceci était “indétectable” et “les opérateurs n'ont donc pas pu prendre les mesures appropriées”, d'où le dégagement de carbone 14 excessif. Le carbone 14 est notamment utilisé comme traceur pour les examens médicaux.

Grégoire Lecalot, avec agences

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