Nouvelle manifestation musclée des infirmiers anesthésistes à Paris
Une partie des manifestants est parvenue à se rendre jusqu'aux
abords du palais de l'Elysée en début d'après-midi, tandis que
plusieurs dizaines d'autres, bloqués par un important dispositif de
sécurité, se rassemblaient devant le siège de l'UMP, rue La Boétie
dans le VIIIe arrondissement de Paris, aux cris de "Bachelot
démission!".
Encerclés par les gendarmes mobiles, ils ont été repoussés
jusqu'à la station de métro la plus proche en milieu d'après-midi.
Une délégation demandait à être reçue au ministère de la Santé.
Des représentants des manifestants ont bien été reçus par les
services du ministère de la santé. Pas suffisant selon Bruno Franchir, négociateur de la CGT : "on attend un négociateur au niveau du cabinet du ministre"
pour mettre un terme au mouvement. Les infirmiers anesthésistes menacent de
radicaliser leur mouvement à partir de lundi par une grève des blocs
opératoires.
Ils sont mobilisés depuis mars. Le 18 mai, ils
avaient bloqué pendant cinq heures la gare Montparnasse, puis en juin avaient
envahi brièvement le Quai d'Orsay.
Les 7.500 infirmiers anesthésistes en France, qui suivent cinq ans d'études, demandent une meilleure reconnaissance de leur diplôme, avec revalorisation salariale à la
clé et veulent garder l'exclusivité d'exercice menacée selon eux par le protocole Bachelot.
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