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Nouvelle journée de mobilisation intersyndicale

Dans tous les secteurs de la fonction publique, actions et grèves sont de nouveau au menu de ce mardi. Prudents, les syndicats annoncent déjà une mobilisation moins importante que lors des précédentes journées de mobilisation de l'année. Seul point noir, la SNCF...
Article rédigé par franceinfo
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Les revendications portent toujours sur une hausse du Smic, la fin des suppressions de postes dans la Fonction publique, la restriction des licenciements et le refus de l'extension du travail dominical.

Pour maintenir la pression sur le gouvernement et l'Elysée, les syndicats avaient donc décidé d'une journée d'actions décentralisée : la décision avait été prise unitairement après le défilé bien rempli du 1er mai. Mais les syndicats préviennent qu'il ne faudra pas comparer cette nouvelle journée nationale de mobilisation avec les mobilisations massives et historiques du 29 janvier et du 19 mars.

Concrètement, les modes d'actions sont un peu plus flous :
_ Dans la Fonction publique, les syndicats appellent à des "initiatives interprofessionnelles" ou à la grève. La mobilisation s'annonce molle : à La Poste par exemple, seul Sud-PTT appelle à la grève. Une intersyndicale de l'enseignement supérieur a suivi l'appel, de même que les fédérations des impôts ou du secteur de la sidérurgie, pour le privé.

Dans les transports, à la RATP (transports publics parisiens), seule la CGT appelle à débrayer. Du coup, la régie table sur un trafic quasi-normal pour le métro, les bus, tramways et le RER A, et un service perturbé sur le RER B.

A la SNCF en revanche, les quatre principaux syndicats se sont entendus pour lancer un préavis de grève, et le trafic s'annonce diversement perturbé selon le type de ligne et les régions. La direction annonce un trafic assuré en moyenne à 75% sur les TGV, à 50% sur les TER et 60% sur le réseau Transilien (voir les documents PDF ci-dessous).

Dans les transports, l'appel à la grève court depuis hier soir 20 heures, et jusqu'à mercredi matin 8 heures.

Des rassemblements sont prévus dans de nombreuses villes, notamment Marseille, Strasbourg, Lille, Rennes, Dunkerque, Reims et Tours. A Saint-Lô, une chaîne humaine devrait relier la préfecture et le Medef local, et des opérations escargots sont envisagés à Amiens, Sedan ou Caen. A Toulouse, quatre cortèges se rejoindront au Capitole, et à Paris, un rassemblement est prévu place de la Bourse.

Au lendemain de cette journée d'actions décentralisée, une rencontre est prévue demain entre patronat et syndicats pour tenter de relancer le dialogue social.

Renée Greusard - Gilles Halais, avec agences

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