Nouveau retard à l'allumage pour les plaques d'immatriculation
Ceux qui voulaient à tout prix décorer leur voiture d'occasion devront patienter encore un peu... quatre mois, exactement. Le temps de réparer ce gros couac informatique qui ralentit le nouveau SIV, Système d'immatriculation des véhicules.
Depuis le 15 avril, chaque véhicule neuf est doté d'une plaque d'immatriculation "à vie" - attachée non plus au propriétaire, mais au véhicule. L'histoire de la disparition, ou non, du département avait fait couler beaucoup d'encre à l'époque.
_ Les véhicules d'occasion devaient suivre, à compter du 15 juin. Ce sera finalement à partir du 15 octobre, à cause d'un couac qui touche les véhicules neufs. Ainsi en a décidé le ministère de l'Intérieur.
Voilà qui mérite une petite explication. Aujourd'hui, le SIV est automatisé. Chaque concessionnaire dispose d'un accès au réseau, qui lui permet d'enregistrer lui-même le nouveau véhicule mis sur le marché.
_ Si les constructeurs français ont développé leur propre "concentrateur" - c'est le nom du tuyau d'accès au réseau -, ce n'est pas le cas pour des constructeurs étrangers, qui ont préféré faire des économies, et passer par une organisation indépendante. Sauf que celle-ci a connu une "défaillance lourde", selon l'expression employée par le ministère. Quelque 2.300 garagistes se sont retrouvés dans la panade, sur un total de 14.000 habilités.
De quoi bloquer tout le système... En tout cas, d'occasionner de gros retards. La "défaillance" en cause a entraîné un surplus de dossiers d'immatriculations dans les préfectures : 25% des demandes sont encore traités aux guichets des préfectures, c'est “deux fois plus que ce qui était prévu”, précise l'Intérieur.
Bref, le plus simple, dans ces conditions, c'était encore de reporter la nouvelle immatriculation des occasions. Pour ne pas accumuler trop de dossiers en souffrance...
Guillaume Gaven, avec agences
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