Notre-Dame-des-Landes : les opposants organisent trois jours de "révolte festive"
Une "confrontation festive directe ", une "action
directe créative " ou une "révolte festive ". Voilà comment les opposants
au projet d'aéroport présentent le Festi-ZAD qui doit se tenir à partir de ce
vendredi et jusqu'à dimanche. Les organisateurs promettent 42 concerts et six
chapiteaux installés sur la "ZAD", la zone prévue pour la
construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et occupée en permanence par
plusieurs centaines d'opposants.
Sur Facebook, plus de 8.000 personnes affirment qu'ils
comptent se rendre sur place pour les concerts. "Nous travaillons à ce que
la mobilisation soit de plus en plus importante ",
explique Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, l'un des comités d'opposants. Le
17 novembre dernier, entre 13.000 et 40.000 manifestants étaient venus
manifester sur place.
Bras-de-fer avec la préfecture
La préfecture de Loire-Atlantique a prévenu mercredi soir :
pas question d'autoriser l'installation de chapiteaux sur le site pour des
raisons de sécurité. Par ailleurs, le communiqué explique qu'aucun "organisateur
ne s'est déclaré et les contacts que la préfecture a pris auprès de
l'opposition institutionnelle représentée sur le site n'ont pas permis
d'identifier les responsables de ce rassemblement ". Le texte ajoute que
"l'Etat prendra toutefois les mesures pour assurer au mieux la sécurité de
cet événement ".
De leur côté, les organisateurs ont répliqué qu'ils passeraient
outre l'interdiction pour ne pas compromettre la tenue du festival. Par
ailleurs, ce mercredi, des échauffourées ont éclaté entre plusieurs occupants
de la ZAD et les forces de l'ordre mobilisées sur place pour les expulser.
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