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Nicolas Sarkozy promet 3 millions d'euros d'aide d'urgence

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'est rendu en Vendée et en Charente-Maritime. Il a promis une aide d'urgence de trois millions d'euros pour les sinistrés. Il a également demandé un rapport d'inspection aux ministères de l'Intérieur et de l'Equipement. Il s'est ensuite tourné vers Jean-Louis Borloo, pour réclamer un "plan digues". Enfin, il a promis un "plan spécial" pour les ostréiculteurs.
Article rédigé par franceinfo
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Le président Nicolas Sarkozy est arrivé en milieu de matinée en Vendée et en Charente-Maritime, les départements les plus touchés par la tempête. “C'est une catastrophe nationale, un drame humain, un bilan
épouvantable”, a-t-il commenté.
_ Il a annoncé une aide d'urgence de trois millions d'euros “pour faire face aux dépenses des victimes”. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait ce matin promis de débloquer un million d'euros pour les préfets et la sécurité civile afin qu'ils aident les victimes. Le président n'a pas précisé si ce million serait intégré à la somme qu'il vient d'annoncer.

Nicolas Sarkozy a aussi demandé une mission d'inspection aux ministères de l'Intérieur et de l'Equipement “pour comprendre ce qui s'est passé”. Elle devra rendre son rapport sous dix jours. “Nous devons faire de toute urgence la lumière sur ce drame inacceptable et
incompréhensible”, a-t-il déclaré à La Rochelle.

Mais sans attendre les conclusions de la mission, il a commandé un “plan digues” à Jean-Louis Borloo. Dimanche soir, le Premier ministre François Fillon avait annoncé que le gouvernement allait, avec les collectivités locales, “mettre sur pied sans tarder un plan exceptionnel de reconstruction et de renforcement des digues”.
A ce propos, Nicolas Sarkozy a tenté de désamorcer la polémique qui est en train de naître à propos de l'aménagement urbain des bords de mer. “L'Etat ne vous laissera pas tomber (...) D'ici là, prêtez vous le moins possible à la polémique”, a-t-il lancé, peut-être en pensant très fort à son hôte, le président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, qui a lui-même posé publiquement cette question ce matin.
Mais à La Rochelle, il a assuré que “la réflexion va être engagée sur le plan de l'urbanisme pour qu'une catastrophe de cette nature ne se reproduise plus”.
_ Il a aussi promis que l'électricité serait rétablie sous 48 h dans 80% des foyers .

Il a promis de revenir en Vendée avant l'été “pour tirer les conclusions structurelles de ce qu'on va faire”.

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