Nicolas Sarkozy, gaulliste d'un jour
Actualisé à 17h30
Un hommage, en forme de reconnaissance. “Permettez-moi de vous adresser le salut fraternel et la reconnaissance éternelle du peuple français, qui se souvient de ce que vous avez accompli, vous les Britanniques, pour notre liberté et pour notre honneur”. Par ces quelques mots, Nicolas Sarkozy plante le décor.
En ce 70e anniversaire de l'appel du 18 juin, le programme était chargé pour le président de la République : visite au pas de charge du siège historique de la BBC, puis des bureaux de la France libre, qui hébergent depuis un cabinet d'avocats ; dépôts de gerbe au pied de statues du général de Gaulle et de Winston Churchill ; prise d'armes au Royal Chelsea Hospital, l'équivalent des Invalides, en présence du Premier ministre britannique, David Cameron.
“Vous avez permis que la résistance française puisse tout simplement exister. Sans le 18 juin, il y aurait eu quand même des résistants. Mais il n'y aurait pas eu la France libre”, a estimé Nicolas Sarkozy.
_ David Cameron, lui, s'est fait plus... contemporain. Saluant l'action de Sarkozy qui a ramené“ la France au coeur de l'OTAN en particulier” - une décision qui, il faut le souligner, est tout sauf gaulliste...
L'Entente cordiale s'est clôturée, comme il se doit, par un déjeuner au 10, Downing Street. Avant que le couple Sarkozy ne revienne à Paris dans l'après-midi, où les cérémonies se sont poursuivies...
EMISSION SPECIALE SUR FRANCE INFO
La BBC a-t-elle aidé la résistance française ? Sans aucun doute. Le général de Gaulle y a gagné sa légitimité. Alors que personne ne le connaissait auparavant, il fut surnommé le "général radio" !
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