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Nicolas Sarkozy annonce des abandons de maisons après Xynthia

Le président de la République s'est de nouveau rendu en Charente-Maritime et en Vendée, les deux départements les plus touchés par la tempête Xynthia. A La Rochelle, il a annoncé que certains habitants ne pourraient pas retourner vivre dans leurs maisons, {"là où il y a un risque mortel".} Il assure que les dispositifs d'assurance seront modifiés en conséquence.
Article rédigé par franceinfo
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Depuis La Rochelle, première étape de son second déplacement dans les départements les plus touchés par la tempête Xynthia du 28 février, Nicolas Sarkozy a annoncé des premières “mesures concrètes” après la catastrophe qui a fait 53 morts, dont 41 en Vendée et en Charente-Maritime.

Les habitants des littoraux vendéen et charentais dont les maisons ont été inondées lors de la tempête Xynthia ne pourront pas réintégrer leur habitation, si “un risque mortel” est avéré, a déclaré le chef de l'Etat.
“Nous ne laisserons pas se réinstaller des gens dans des maisons situées dans des lieux où il y a un risque mortel”, a-t-il insisté à l'issue d'une table ronde à la préfecture de La Rochelle avec des élus et des assureurs, notamment.
“C'est un choix lourd, mais nous l'assumons, il n'y aura pas de retour pour un certain nombre de personnes”, a souligné Nicolas Sarkozy.

Le président de la République a évoqué la nécessaire modification de certains dispositifs d'assurance “pour indemniser des personnes qui ne retrouveront pas leurs maisons car elles sont en zone trop dangereuse”. Ceux qui perdront leur maison seront donc indemnisés pour qu'ils “puissent retrouver un logement ou en reconstruire un autre
dans une zone à proximité, mais sans risque”.

Il a estimé que les dégâts de la tempête étaient en partie dus à “une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens, de négligences, de prescriptions non respectées, d'expertises négligées”.

PLAN DIGUES

Nicolas Sarkozy a aussi assuré que l'Etat prendrait en charge 40% du coût du plan digues, estimé entre trois et quatre milliards d'euros.

  • L'analyse de Benoît Hartmann, de la fédération France Nature Environnement :

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