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Météo-France : les grévistes réclament la tête du PDG

En grève depuis lundi, les personnels de Météo-France ont voté la reconduction du mouvement pour le week-end et réclament la démission du PDG de l’entreprise. Ils s’opposent au projet de réorganisation qui va se traduire par des centaines de suppressions de postes…
Article rédigé par franceinfo
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"Le conflit devient une véritable crise".
_ Réunis ce matin en assemblée générale, quelque 400 grévistes de Météo-France ont voté la reconduction de la grève jusqu’à lundi. Déjà quatre jours de conflit et pas l’ombre d’une proposition de la direction pour sortir de l’impasse. Une direction qualifiée d’"absente" et d’"irresponsable".

Les représentants syndicaux appellent à la démission de l’actuel PDG de Météo-France, Pierre-Etienne Bisch, et réclament la nomination d’un médiateur.

Les agents de l’entreprise publique de prévisions météo ont entamé leur mouvement de grève illimité lundi, à l’appel de leurs quatre syndicats (Spasmet, CGT, CFDT et FO). Ils s’opposent au projet de réorganisation qui prévoit, sur neuf ans, la suppression de 60 centres départementaux sur 115, et la suppression de quelque 500 postes sur 3.700, par le non-remplacement de 50% des départs en retraite.

Depuis mardi matin, les grévistes occupent le siège de l’entreprise à Toulouse, qui emploie plus d’un salarié sur quatre. Ils ne laissent entrer que les personnels réquisitionnés par la direction pour les missions d’alerte et de sécurité, liées à la Défense nationale et à la sûreté des transports notamment aériens. Mardi soir, la direction de l’entreprise avait fait intervenir les CRS pour faire entrer les personnels réquisitionnés.

Deux réunions de négociations infructueuses ont été tenues à Toulouse et Paris mercredi soir puis jeudi matin, à la suite desquelles l’intersyndicale a décidé de rompre le dialogue.

Gilles Halais avec agences

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