Les casseroles s'accumulent pour Frigide Barjot
Logement social, assistant personnel… L'égérie déchue de la Manif pour tous doit faire face ces derniers jours à des révélations gênantes sur sa vie privée.
Sale temps pour Frigide Barjot. Après avoir été omniprésente dans les médias pour son combat contre le mariage homosexuel, les indiscrétions sur la vie privée de l'égérie de la Manif pour tous se multiplient.
Un logement social qui abrite la société de son mari
Frigide Barjot et son époux vont être mis à la porte. La Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) leur a demandé de quitter le duplex de 173 mètres carrés (plus une terrasse) qu'ils occupent dans le 15e arrondissement. La raison : la RIVP s'est rendue compte que le couple abritait dans ce logement social la société du mari de Frigide Barjot, Basile de Koch (dont le vrai nom est Bruno Tellenne).
"Une assignation a été délivrée à (l')encontre (des époux Tellenne) pour obtenir la résiliation des baux des logements occupés, suite à l'utilisation continue des lieux à usage commercial par la société 'Jalons' ainsi que la sous-location. Ces deux motifs constituent des manquements graves aux obligations des baux d'habitation consentis à M. et Mme Tellenne", affirme le bailleur social.
Le loyer acquitté par le couple, 2 850 euros, est d'un montant bien inférieur au prix du marché. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un logement HLM mais d'un logement intermédiaire à loyer libre. La RIVP a cherché à augmenter ce loyer, mais les locataires ont fait jouer une clause sociale, en arguant de revenus relativement faibles (environ 36 000 euros par an). Jalons reversait au couple environ 9 000 euros par an au titre de la sous-location, selon une source proche du dossier, ce qui permettrait à cette société de payer moins d'impôts.
Frigide Barjot propriétaire d'un appartement à Paris
On peut être propriétaire et bénéficier d'un logement social. C'est en tout cas ce que démontre la situation de Frigide Barjot. Le Figaro révèle, mardi 25 juin, qu'elle possède un logement de 64 mètres carrés dans le 10e arrondissement de Paris.
"J'ai hérité de cet appartement en 2009 à la mort de ma mère. Il n'a rien à voir avec notre vie actuelle. Le logement est trop petit pour que nous y vivions tous [le couple a deux enfants] et n'est pas habitable", explique-t-elle au quotidien, qui affirme que des travaux de rénovation y sont en cours.
La Régie immobilière de Paris a dit au Figaro avoir eu connaissance de cet appartement, mais cela n'aurait pas joué dans sa décision de priver le couple de son logement social. Cela ne "pose pas de problème au plan juridique, même si cela questionne l'éthique", estime la régie.
Un papa, une maman… mais surtout un assistant !
Un reportage de "Zone interdite", sur M6, tourné en 2012, est réapparu sur le web lundi. On y voit le quotidien de Frigide Barjot. Un quotidien un peu particulier puisque l'ex-porte-parole de la Manif pour tous délègue tracas et corvées de sa vie de tous les jours à Yann, son assistant personnel. Gestion des comptes bancaires, démarches administratives… Trop occupée par la rédaction de son livre, Frigide Barjot lui confie tout. Y compris aller choisir un cadeau d'anniversaire pour sa fille, Constance, qui vient d'avoir 10 ans.
"D'après ces images, le modèle de famille auquel elle appartient tient plutôt du papa absent (Bruno Tellenne, alias Basile de Koch, n'est même pas mentionné), de la maman par intermittence et d'un assistant en permanence", persifle ainsi le site de presse gay et lesbien Yagg.com
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