Manifestations de soutien aux Palestiniens
Selon la police, 30.000 personnes ont défilé à Paris, mais selon les
organisateurs, le nombre de participants s'élevait à "autour de 100.000" . Dans le cortège, de nombreux drapeaux palestiniens et des banderoles proclamant "Israël assassin" ou "Gaza/Palestine : halte au massacre !". "Nous sommes tous des Palestiniens, nous sommes tous des enfants de Gaza", ont scandé de nombreux manifestants encadrés par 3.800 policiers et gendarmes.
Des incidents ont éclaté en fin d'après-midi en marge de la manifestation. Sur le parcours, plusieurs vitrines de magasins du boulevard Diderot ont été cassées, entraînant l'intervention des forces de l'ordre. Lesquelles ont essuyé des jets de bouteilles. Environ 180 personnes ont été interpellées et 12 policiers ont été blessés.
Parmi les nombreuses associations venues manifester, on notait la présence de l'Union juive française pour la paix. ''C'est inadmissible d'agresser un peuple qui se bat contre la colonisation. Tout juif français ne soutient pas Israël'', a expliqué Jean-Guy Greilsamer, membre de cette association.
Plus de 80 manifestations dans toute la France
A Nice, ils étaient 2 500 manifestants selon la police, 6 000 selon les organisateurs. Des violences ont eu lieu en marge du rassembelement. Sept policiers ont été légèrement blessés et onze personnes interpellées.
A Lille, ils étaient 10 000 à s'être rassemblés pour réclamer la fin des violences. L'ambiance était très tendue.
A Lyon, de 8 à 10.000 personnes ont manifesté selon la police, plus de 20.000 selon les organisateurs.
"L'hypocrisie de la communauté internationale"
Plusieurs personnalités de gauche étaient présentes dans le cortège parisien qui a rallié la place de la République à celle de la Nation : la dirigeante du PCF Marie-George Buffet, celui du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon ou encore le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot. Il s'agit de "montrer du doigt l'hypocrisie de la communauté internationale qui vote des tonnes de résolutions qu'elle n'applique jamais" et d'affirmer aussi que "la position de la population française ne peut pas se résumer à celle de Nicolas Sarkozy", a déclaré M. Besancenot.
Samedi dernier, quelque 21.000 manifestants, selon la préfecture de police, avait défilé à l'appel du collectif entre République et la place Saint-Augustin, dans le VIIIe arrondissement de Paris, où se trouve l'ambassade d'Israël. Des heurts avaient éclaté à l'issue de cette manifestation et plusieurs véhicules avaient été incendiés. Une vingtaine de personnes avaient été interpellées et une dizaine de policiers blessés.
Caroline Caldier avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.