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Jérôme Bonet, porte-parole du DGPN : l'expression de la colère des fonctionnaires de police "obéit à des règles"

"Un policier en service ne peut pas manifester", c'est "proscrit", a expliqué Jérôme Bonet, porte-parole du directeur général de la police nationale sur franceinfo après le rassemblement des policiers à Paris dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre. 

Article rédigé par franceinfo
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500 policiers en civil ont défilé à Paris dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 octobre 2016 (STRINGER / AFP)

L'IGPN, la police des polices, a ouvert une enquête après la manifestation de policiers sur les Champs-Elysées dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 octobre. "Cette colère est parfaitement légitime, mais l'expression de cette colère obéit à des règles", a déclaré Jérôme Bonet, porte-parole du directeur général de la police nationale (DGPN) au micro de franceinfo.

"Un policier en service ne peut pas manifester, puisque, de fait, il se retrouve quasiment en situation de faire grève, ce qui est proscrit", a expliqué Jérôme Bonet. "Quand bien même il ne serait pas en service, il ne doit pas non plus être porteur des attributs d'un policier : son uniforme, son véhicule, son armement".

L'enquête de l'IGPN va donc devoir déterminer lesquels des policiers "étaient dans une situation où ils pouvaient s'exprimer, et ceux qui ne pouvaient pas le faire", a conclu Jérôme Bonet.

Jérôme Bonet, porte-parole du DGPN : "Un policier en service ne peut pas manifester"

500 policiers en civil, le visage parfois masqué, ont défilé à Paris dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 octobre pour exprimer leur indignation après l'agression de quatre de leurs collègues dans l'Essonne.

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