DIRECT. Des policiers manifestent devant les tribunaux pour dénoncer le "laxisme" de la justice

Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ont appelé à "des rassemblements silencieux devant les palais de justice" tous les mardis de 13 heures à 13h30.

Des policiers manifestent, le 24 octobre 2016 à Paris.
Des policiers manifestent, le 24 octobre 2016 à Paris. (MAXPPP)
Ce qu'il faut savoir

Débordés, ils tentent de reprendre la main. Au neuvième jour du mouvement de grogne, des syndicats de policiers appellent, mardi 25 octobre, à des rassemblements à la mi-journée devant les tribunaux pour dénoncer notamment le "laxisme" de la justice avec les agresseurs de forces de l'ordre.

Des rassemblements hebdomadaires. Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ont appelé à "des rassemblements silencieux devant les palais de justice" tous les mardis de 13 heures à 13h30.

Des revendications précises. Les syndicats entendent mettre à l'agenda la "révision du cadre juridique d'emploi des armes" et la "mise en place de peines plancher pour les agresseurs de membres des forces de l'ordre et services de secours", créées sous la droite et abrogées sous François Hollande. L'intersyndicale réclame également "l'alignement de la répression des outrages à personne dépositaire de l'autorité publique sur celle des outrages à magistrats dont les peines sont doubles".

Les magistrats dénoncent "une énorme erreur"Pour l'Union syndicale des magistrats, "manifester devant les tribunaux est une énorme erreur". "Vouloir faire pression sur les juges, c'est inadmissible", s'indigne Céline Parisot, secrétaire générale de l'USM. "Nous sommes la police. Que les personnalités [politiques] traitent avec nous et pas avec les syndicats", a lancé au mégaphone Damien, l'un des participants.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #POLICIERS

14h56 : En province, ils étaient une trentaine devant le palais de justice de Marseille, une trentaine à Lyon, une quarantaine à Lille, une vingtaine devant celui de Rouen et une cinquantaine devant la cité judiciaire de Rennes.

14h56 : L'appel d'une intersyndicale de policiers à se rassembler devant les palais de justice de France pour dénoncer le "laxisme" de la justice a été faiblement suivi, selon des journalistes de l'AFP. A Paris, environ 150 personnes se sont réunies devant les grilles du palais de justice, et une centaine devant celui de Bobigny.

13h57 : Des rassemblements de policiers ont lieu un peu partout en France. A Limoges, des pompiers sont venus soutenir les membres des forces de l'ordre.

13h39 : C'est la nouvelle voix de la contestation policière. Robert Paturel, ancien formateur du Raid, annonce qu'il sera le porte-parole du mouvement, en dehors de toute appartenance à un syndicat. Mais son profil agace certains policiers. Je dresse son portrait.

Robert Paturel, lors d'une séance de dédicace au Shooting and Games Show, le 9 septembre 2011 à Paris. (MAXPPP)

13h23 : A Paris aussi, les policiers commencent à se rassembler devant le palais de justice. Vous pouvez suivre la manifestation dans notre direct.

13h04 : Les policiers sont appelés à se rassembler ce midi devant les tribunaux pour protester contre leurs conditions de travail. Plusieurs membres des forces de l'ordre sont déjà présents place de la victoire, à Clemont-Ferrand, selon un journaliste de La Montagne.

12h33 : C'est le plus haut niveau de soutien à un mouvement social de l'histoire de l'Hexagone : 91% des Français estiment que les manifestations de policiers sont justifiées, selon un sondage Ifop pour Atlantico.