Manif anti-IVG : entre 16.000 et 40.000 participants à Paris
Sans les soirées parisiennes - et d'ailleurs aussi - ça s'appelle un "dress code". Tout le monde vient habillé d'une certaine façon, habituellement dans un objectif festif. Celui-ci ne l'est pas, mais le "dress code" existe tout de même rouge et jaune : les couleurs de l'Espagne. Les manifestants qui s'élèvent contre l'amendement assouplissant le recours à l'IVG discuté lundi à l'Assemblée nationale, font ainsi référence au projet de loi du gouvernement conservateur espagnol. S'il passe, il supprimerait quasiment le recours à l'avortement en Espagne.
D'autres manifestations ont eu lieu en France cette fois contre ce projet de loi espagnol : à Lille et à Strasbourg, et en Espagne même, la majorité de droite est divisée sur la question.
16.000 selon la police, 40.000 selon les organisateurs
Ce dimanche à Paris, les anti-avortement demandent le retrait de l'amendement qui doit assouplir le recours à l'IVG dans le cadre du projet de loi sur l'égalité hommes-femmes. Ils étaient 16.000 selon la police, 40.000 selon les organisateurs. Le débat s'annonce nourri sur la suppression de la notion de "situation de détresse" qu'une femme doit vivre pour pouvoir recourir à une IVG.
La majorité des députés semble favorable à cette évolution. Le maintient sera défendu par des députés UMP membres de l'Entente parlementaire pour la famille, manée par Philippe Gosselin et Jean-Frédéric Poisson. Pour eux, cette "situation de détresse" permet de faire de l'IVG une exception. Des députés qui se démarquent toutefois du projet de loi espagnol.
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