MAM vante l'éthylotest anti-démarrage
Ce pourrait bien devenir, après le sapin odorant et le gilet fluorescent, le prochain objet vedette dans les véhicules français. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est fait présenter aujourd'hui le dispositif d'éthylotests anti-démarrage.
Le système, somme toute révolutionnaire, va figurer dans la prochaine loi de sécurité intérieure, et il pourrait être imposé par des juges aux personnes condamnées pour conduite en état d'ivresse.
Parce que "la première cause des accidents, c'est la consommation d'alcool,
nous avons décidé de mettre en oeuvre une véritable politique en la matière, qui
se base notamment sur les éthylotests anti-démarrage", a souligné la ministre.
Concrètement, il est prévu via ce texte à venir la création d'une peine complémentaire qui pourra être prononcée par le juge pour contraindre à équiper le véhicule d'une personne condamnée pour ce type de faits.
Un dispositif qui fonctionne ainsi : il oblige le conducteur à souffler dans un tube, relié à un appareil qui enregistre la proportion d'alcool dans l'air expiré. En cas d'ébriété, le véhicule ne démarre pas. Si le premier test est positif, le conducteur bénéficie d'une "deuxième chance" après trois minutes.
Et pour "élargir" le système au-delà d'une contrainte uniquement répressive, l'idée d'un équipement volontaire des automobiles est également imaginée. Répondant par exemple, d'après les propos de la ministre, aux souhaits de parents inquiets de voir leur enfant prendre le risque de conduire ivre.
Cependant, la rumeur évoquant dans un premier temps un "bonus" pour les conducteurs volontaires ne serait plus à l'ordre du jour.
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