Malaise et mouvement de grève chez SFR
L'UNSA, la CFDT et la CGT dénoncent notamment les méthodes de management qu’ils jugent trop brutales, la dégradation des conditions de travail et les pressions tarifaires sur les sous-traitants. Ils évoquent des salariés écoeurés, démotivés et une situation qui ne cesse de se dégrader. La faute, disent-ils, à des réorganisations sauvages et mal accompagnées, des mises au placard ou des mutations contraintes. Selon Damien Bornerand, délégué CGT chez SFR, 250 salariés auraient déjà quitté l’entreprise, mais ils n'ont pas été remplacés. Par conséquent, la pression s’accroît, notamment chez les commerciaux, dont plusieurs seraient victimes de burn-out.
Les syndicats s’inquiètent aussi du sort des prestataires et sous-traitants de SFR, victimes d’un programme drastique de réduction des coûts. Ils affirment que la nouvelle direction tente de renégocier les contrats 20 à 30% moins chers. Selon la CGT, 2.000 emplois seraient menacés parmi les entreprises qui travaillent pour l’opérateur télécom depuis longtemps. Les syndicats préviennent que cet appel à la grève de quelques heures ce mardi, pendant la pause déjeuner, est un premier avertissement.
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